|
|
|
Tôt le matin du 1er novembre 1954, les maquisards du FLN déclenchèrent des attaques dans diverses régions de l'Algérie contre des installations militaires, commissariats, entrepôts, équipements de communications, et des bâtiments publics. Plusieurs soldats français sont tués. Parmi les premières victimes, dans les gorges de Tighanimine Aurès, à 7 heures du matin, les maquisards ont bloqué l'autocar et ont fait descendre ses deux passagers français, un couple d'instituteurs, les Monnerot, et le caïd de la localité voisine de M'chounèche, Hadj Sadok. Ce dernier, ancien officier de l'armée française, a été abattu lorsqu'il a voulu sortir un pistolet de sa gandoura. La rafale a tué Guy Monnerot qui se tenait à ses côtés. Sa femme a été grièvement blessée. Depuis Le Caire, le FLN diffuse une émission radiophonique invitant les musulmans d'Algérie à s'associer dans une lutte nationale pour la « restauration de l'État algérien, souverain, démocratique et social, dans le cadre des principes de l'Islam » :
Le ministre socialiste français de l'intérieur, François Mitterrand répondit alors que « la seule négociation possible est la guerre ». Ce fut aussi la réaction du président du Conseil Pierre Mendès France, qui, quelques mois auparavavant, avait mis un terme à l'empire de la France en Indochine, ces positions reflètent la tonalité de la politique française pendant les cinq années à venir. Le 12 novembre, il déclara à l'Assemblée nationale :
|
Guerre d'Algerie
tbakhti@hotmail.co.uk
Toufik
Bakhti