La guerre d'Algérie (noms alternatifs, selon les points de vue : guerre d'indépendance algérienne ou guerre de libération algérienne) se déroula de 1954 à 1962 et fut de la part du Front de libération nationale soutenu par le peuple algérien (en large minorité au début) et une partie importante de politiques français agissant (envoi d'armes et d'argent), une période de lutte contre la colonisation de peuplement française. L'origine du déclenchement de cette guerre a été principalement à cause des massacres perpétrés par l'armée française en 1945, le jour même de la fin de la seconde guerre mondiale. En effet, des dizaines de milliers d'algériens, estimés à 68 000 combattants, participèrent à la libération de la France. En contre partie, les algériens revendiquèrent l’égalité des droits (les algériens à l'époque étaient considéré comme des citoyens de seconde zone). La réponse à cette revendication a été les massacres de Setif, Guelma et Kherrata où les bombardements de l’armée française ont fait environ 48 000 morts algériens. Cette lutte se traduisit par des exactions contre les populations civiles européennes ainsi que par une guérilla, des maquis et des affrontements contre l'armée française, qui comprenait aussi des unités de supplétifs musulmans appelés Harkis. Les civils européens furent très tôt pris pour cible dans des attentats ou des massacres comme à El Alia. Les représailles de l'armée furent dures, avec notamment des opérations de renseignement en ayant recours à la torture pour finalement endiguer les attentats, notamment pendant la bataille d'Alger. Le FLN se battit aussi contre les autres nationalistes et, pendant quelques mois entre février 1961 et juin 1962, l'OAS mena une vaine action de contre-terrorisme qui se termina en affrontement contre l'armée française et un attentat contre le général De Gaulle (le Petit Clamart). Cette guerre finit par l'indépendance de l'Algérie le 5
juillet 1962, sans qu'aient été ratifié par les représentants algériens les fameux accords d'Évian. Cette « guerre » qui fut longtemps désignée sous le nom « d'événements d'Algérie » fut surtout, sur le plan militaire une guérilla entre une armée française disparate, faisant cohabiter commandos de troupes d'élites (paras, légionnaires) et appelés du contingent face à des commandos FLN très mobiles. Elle fut aussi une guerre civile, aussi meurtrière, qui vit la victoire du FLN sur ses rivaux algériens, notamment le MNA (Mouvement National Algérien). |